Lejos de la Casa y el arbol

Ces derniers temps j’ai été très occupé avec les répétitions de la pièce de Rodolfo Araya. Une pièce d’environs 1h30 créer pour le Conservatoire. Un moment de magie.

 « Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses
couleurs.Puis se retire, et vous replace devant ce qu’on porte en soi,
devant cet espèce d’insuffisance central de l’âme qu’il faut apprendre à
côtoyer, à combattre et qui paradoxalement est peut être notre moteur le
plus sur. »

Lejos de la casa y el arbol (Loin de l’arbre et de la maison)

Projet chorégraphique de Rodolfo Araya

Parmi les nombreux fondamentaux qui contribuent à la formation et à la construction du parcours artistique d’un danseur, la notion de disponibilité occupe une place essentielle. L’improvisation est un des moyens pour accéder à ce « supplément d’âme ». Elle permet de reconsidérer l’espace et le temps, d’entrer en vibration avec soi-même et avec les autres.[…] Éclairés de l’intérieur, ces jeunes danseurs en partance vers eux-mêmes, prêts à se dépouiller, ont vu et touché du doigt un peu de silence, chez eux l’imaginaire est une action du corps.

« Le corps du danseur, sorcier
détecteur des possibles,
est un corps de présence et d’attention. 

Il est traversé.

 Il ne s’adresse pas seulement à l’émotion

 mais va aussi vers la conscience.

 Il parle à l’écoute. »
(Dominique Dupuy)

Les photos ne sont pas de moi puisque j’étais sur scène je me suis contenter de faire quelque retouches sauf sur celles de Thomas Petit, vous pouvez voir son travail et d’autres photos du spectacle ici.