BLA BLA BLA .

Il y a pleins de sujets « sérieux » dont j’aimerais discuter avec vous, mais je n’ose pas toujours et aussi quand je finis ma journée d’au pair, j’avoue que j’ai un peu la flemme de me poser et de vous faire de grands discours… Je vais me répéter, mais j’ai toujours du mal à parler de ma vie perso ici. Je n’ai pas créé mon blog pour ça, mais je sais que ce besoin intrusion dans la vie d’autrui est devenue quelque chose de normal. D’inévitable. Ca fait partie du jeu.

Lorsque la premiére télé réalité est apparue je devais être en fin de primaire/ début collège je pense, et je n’étais absolument pas autorisé à regarder ce genre de programme. J’ai grandis sans être habitué à connaitre la vie des gens dans leurs intimités, dans une certaine pudeur et respect de l’espace de l’autre. Il est donc assez dingue de voir à quel point les choses ont évoluées aujourd’hui. Sur ce point comme sur d’autres je suis contente de faire partie de la génération qu’on appel la génération Y. Je pense que l’on a eu une grande chance. Celle de connaitre les « deux mondes », de voir et de comprendre le changement qui c’est réalisé. Je pense que cet avantage est énorme car peut-être qu’il nous permet d’être plus objectif sur les risques et les avantages que l’internet, les multimédias, les réseaux etc peuvent apporter.

Je m’imagine plus tard dire à mes enfants encore jeunes, et honnêtement l’idée ne me plait pas vraiment : « tu sais moi à ton âge je n’avais ni portable ni tablette et quand il faisait beau j’allais jouer dehors ». Ou encore « quand j’avais un devoir à faire pour l’école je prenais une feuille et un stylo et j’allais recopier les passages intéressant des livres à la bibliothèque »! Je les vois d’ici me regarder et me prendre pour une vieille folle.  Tout comme je regardais d’ailleurs bizarrement ma maman lorsqu’elle me disait « moi à ton âge j’avais seulement un ou deux jouets et ils étaient en bois ». Mais il parait qu’il faut vivre avec son temps et j’espère quand même être capable de les comprendre. Trouver le juste milieu entre ce que je pense être bon, en fonction de ce que j’ai connu. Et ce que eux percevront comme normal.

Enfin bref je pense que l’on peut tirer une force énorme de cette chance, mais je pense qu’on a aussi quelques part un devoir. Celui d’être lucide face aux risques et conscients des changements impliqués. Celui de prendre les devants et de préparer l’avenir car tout ça n’en est qu’au début et j’ai parfois l’impression que si tout va trop vite cela pourrait imploser. Je veux dire non pas par la fin du numérique, pas de manière technologique, plus de manière humaine. Et ce n’est pas comme si je l’inventais puisque nous nous accordons sur le fait que je ne suis pas la première à avancer l’idée que les réseaux tuent les rapports sociaux. Et je ne dirais d’ailleurs pas que je suis d’accord avec cette idée, pour moi il s’agit plus d’une transformation, jusqu’au jour où il n’y aura plus de contrôle.

Quand je vois l’utilisation que les plus jeunes font des technologies et des réseaux je suis parfois effrayée je l’avoue. Et disant cela j’ai l’impression d’être une vieille complètement larguée (si vous avez moins de 20ans et passez par là par pitié ne me classez pas dans la case adulte dépassé et rabat joies tout de suite – je suis psychologiquement pas prête) 

Enfin voilà du grand moi, je commence à écrire sans savoir quoi dire, sans savoir où je vais aller et finalement je pars quelque part. Où je ne m’attendais d’ailleurs pas. Et pourtant des sujets « programmés » il y en a. Comme vous parlez de « l’égocentrisme de la youtubeuse », de mes fautes d’orthographes, ou encore du besoin des gens de faire des catégories etc.

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