Curry vegan aux noix de cajou

Il y a quelques année j’ai passé 3 semaines dans le sud de l’Inde en sac à dos. C’était mon premiers grand voyage et je n’avais aucune idée de ce que j’allais vivre. Mon image de ce pays était complètement erroné, en tout cas de ce que j’y ai vécu. Car je pense que ce qui est vrai pour tout les voyages l’est encore plus pour l’Inde: il y a autant d’expériences différentes, de récits différents, qu’il y a de  personne à se confronter à cette réalité et de gens à y rencontrer. J’ai entendu  nombreux récit de voyage sur ce pays depuis que j’en suis revenu et je trouve ça fou de voir comme à chaque fois les retours sont différents. Parfois on pourrais penser que l’on ne parle même pas du même pays.

Il m’a fallu personnellement beaucoup de temps pour « digérer » ce voyage et bizarrement ça c’est traduit par un arrêt quasi entier de l’utilisation d’épices dans ma cuisine et un dégout de la cuisine indienne. Pourtant je viens d’une famille ou l’on a toujours adoré le curry et autres épices indiennes. Mais je crois que cette phase m’est bien passé, puisque depuis environs 2 mois je me surprend à avoir envie de commander indiens très régulièrement et avoir de nouveaux envie d’épices dans ma cuisine.

Vous savez surement que du fait de la religion beaucoup de plats traditionnelles indiens sont végétarien et naturellement vegan puisque l’utilisation de crème et fromage est bien typique de la cuisine française et que de toute façon la vache étant sacré en Inde on ne touche pas beaucoup plus à son lait qu’à sa viande. C’est pour cela qu’il était tout naturelle que ce plat soit vegan, mais tout de même constitué de protéines végétales grâce au mariage du riz et des noix de cajou.

Fun fact sur les noix de cajou

Enfin je ne sais pas si on peut appeler ça fun, mais c’est une anecdote que j’ai appris d’un local lorsque j’étais dans le Kerala. Les noix de cajoux dont composés de 2 coques. Entre les deux coques extérieurs se trouve un liquide très corrosif qui oblige l’utilisation de machine pour ne pas se bruler la peau. Une fois cette premiére coque et le liquide évacué, les noix sont épluchés pour ne garder que le coeur donc la noix de cajou que l’on connait. Cette opération est réalisé à la main, j’avais d’ailleurs pu visiter un des lieux ou les femmes assises par terre en tailleurs réalisaient l’opération. Je ne pense pas que celles ci était destiné à l’exportation car c’était une petite coopérative, mais on comprend mieux du coup le prix important de ces noix (même en Inde elles coutaient vraiment cher)

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6 Commentaires
  • Lilouuuu
    janvier 7, 2019

    Huum ça me donne envie, j’adore les épices et encore plus les noix de cajou, je sens que je vais tester un de ces quatre !
    Bisous

    • Camille ASWC
      janvier 8, 2019

      Une de mes recettes favorite!

  • Farinedetoiles
    janvier 8, 2019

    je suis une grande fan de curry et de cajou, alors ta recette me plaît beaucoup! Je trouve que c’est un plat facile à réaliser et à customiser selon ses envies et ce qu’on a chez soi…même si on s’éloigne sans doute des versions tradi! J’en ai fait un à la courge butternut et aux lentilles corail cette semaine!

    • Camille ASWC
      janvier 8, 2019

      Oh ca me fait penser qu’il faut que je rachète des lentilles corails!

  • J'ai écrit
    janvier 8, 2019

    Chouette recette qui donne envie d’essayer 🙂
    Tu mets quand les noix de cajou dans cette recette ? Merci !

    • Camille ASWC
      janvier 9, 2019

      Je les ajoute 5/10 min avant la fin pour préserver un max les nutriments

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